Le texte dans des livres, même fortement structurés, on le lit; l'hypertexte par contre, on ne le lit pas, mais on y navigue. On lit un texte, on regarde un écran...
Si cette lecture est effectivement insuffisante sur écran, c'est une question à prendre absolument au sérieux que l'hypertexte doit se poser. Il y a effectivement également des livres qui n'ont pas à être lus du début à la fin. Les dictionnaires par exemple, ou même les livres spécialisés, faits davantage pour être compulsés. Et c'est justement avec ce genre de littérature que l'hypertexte, jusqu'ici, a fait ses preuves avec le plus de succès.
Par contre on peut à peine s'imaginer l'hypertexte dans des genres littéraires comme les ouvrages classiques ou les romans au fil conducteur bien clair. D'un autre côté, la plupart des romans modernes justement, n'ont plus ce fil conducteur bien clair. Depuis Mallarmé déjà, même la littérature-papier dévie de la littérature page-à-page . De cette façon, elle devient déterminante pour l'hypertexte même si dans ce domaine tout est encore plus dans la phase d'expérimentation.
Envoyez vos textes à [email protected]
Rejoignez le journal de l'Hypertexte en anglais
Entrez directement dans La métabole -