L'immixtion neuro-infographique de l'image dans notre espace mental modifie notre perception habituelle du temps.
Ce n'est plus le temps des horloges ou celui des instants vécus qui oriente notre espace-temps. Il s'agit désormais d'un temps-lumière qui n'a plus rien de terrestre et nous projette dans un genre de promiscuité simultanée avec les autres qui n'a plus rien d'un présent commun. Un temps technologique immédiat que l'image artificielle coordonne sur le réseau, sans nous présentifier ensemble sur la Terre. Un temps cosmique dont la profondeur cinétique (300.000 km/s) permet l'expérimentation de tous les effets spéciaux et qui ouvre notre champ de vision à la hauteur d'une trouée galaxique.
Envoyez vos textes à [email protected]
Rejoignez le journal de l'Hypertexte en anglais
Entrez directement dans La métabole -