Le concept de hasard n'est valide qu'à partir du moment où la seule succession possible dans l'ordre des événements repose sur le principe de causalité.
Ce qui arrive a nécessairement sa cause. Et par conséquent ce qui n'en a pas ne peut pas être de l'ordre de l'événementiel. C'est le hasard, c'est-à-dire un rien qui ne se justifie d'aucune nécessité.
Or ce qui advient advient maintenant le plus souvent par d'autres enchaînements effectifs que celui de la simple succession des causes. L'inattendu sourd de la plupart des effets contemporains, et il n'est pas question de le confondre avec le hasard. Ce qui arrive ici, loin d'être de l'ordre de la causalité, rejoint sa fin sans passer par la seule préséance des moyens.
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