Le caractère transformable de l'écriture commande une économie multiple de l'Hypertexte.
Il y a une multitude de manières dans le changement scriptural. Notamment l'une au sein de laquelle l'écriture courante double l'écriture hypertextuelle (se présente dans la manuscription comme elle, comme une écriture-papier), puis une autre au sein de laquelle l'écriture est la métamorphose du seul fait d'écrire etc.
Chacune de ces manières abrite un régime de métabolicité dans l'écriture qui lui est propre. Et ces manières empruntent des schèmes dans leur développement qui obéissent à des logiques différentes, complémentaires, quelques fois antagonistes... J'ai détaillé dans D&T1 le détail de ces différents régimes de métabolicité (changement/transformation généalogique, automorphique, technologique, métamorphique etc...).
La ligne de partage entre tous ces régimes de transformation dans l'écriture est elle aussi transformable... labile et changeante. Elle apparaît et disparaît dans l'Hypertexte, s'imprime et s'efface sans cesse dans le dispositif: c'est ce que j'ai appelé l'imprésentation d'un Changement processuel (voir mon post du 5 décembre 2007).