Descartes, dans le Discours de la Méthode II, exige que la science des principes passe par une logique qui ne soit pas une logique de l'exposition (faite à partir de principes déjà trouvés) mais une logique de l'invention.
... « pour la logique, ses syllogismes et la plupart de ses autres instructions servent plutôt à expliquer à autrui les choses qu'on sait ou même (...) à parler sans jugement de celles qu'on ignore, qu'à les apprendre »
Descartes se contente-t-il ici de reposer la question aristotélicienne de l'accessibilité du principe ?
Non, puisque Descartes va cette fois procéder de façon narrative : le Discours, les Méditations, la Lettre-préface aux Principes décrivent les « histoires » de l'invention du principe.
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