Le mouvement se délivre désormais de toute subordination à un temps ou une durée quelconque. Il devient un mouvement en lui-même et pour lui-même.
De sorte qu'il devient un mouvement radical, vide et pur. Il ne peut plus etre mesuré par un temps quel qu'il soit - car il ne s'identifie plus dans ses multiples formes à un mouvement-translation.
Devant l'émancipation totale du temps cessant de se conformer dans les temps modernes à un temps cosmologique ou psychologique, on a pu croire que le mouvement allait désormais complétement se subordonner à la temporalité - alors qu'il était classiquement depuis les Grecs l'ordre capable d'arraisonner le temps.
Mais il a montré depuis lors qu'il ne pouvait se comprendre que par lui-même. Totalement delié du temps, non seulement detaché de toute phénoménologie destinée à le circonscrire mais investissant au contraire une métabologie rationnelle du Temps.
Le temps est avant tout imaginaire; et devant l'extrême diversité des attendus et inattendus qu'adopte le mouvement, on ne voit pas comment la temporalité, forme imaginaire par excellence pourrait subordonner la transformation dans le monde...
temps/mouvement ~ phénomélogie/métabologie
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