Est-ce que le possible, en définitive, c'est ce qui fait sortir d'un monde ou bien au contraire, ce qui peuple un monde, lui donnant sa consistance, en termes strictement phénoménologiques ?
Selon l'idée du possible que l'on déploie, il s'agit en conséquence de deux temporalités de la lecture qui n'ont rien à voir ensemble: soit nous avons le « wagon lecteur » (Umberto Eco) qui avance; soit nous sommes en présence de la projection d'un monde déjà saturé, un monde déjà là (Pavel) à l'arrêt que le lecteur reçoit et recrée comme un objet autonome. La théorie des mondes possibles convertirait ici les objets de la poétique en phénoménologie.
Dans cas inverse, il s'agirait plutôt de transformer (comme chez Marc Escola) la "phénoménologie du possible" en véritable poétique. Mais quels seraient alors les nouveaux préceptes fondamentaux de cette toute jeune science?...
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Jean-Philippe Pastor