Avec l'Hypertexte, c'est la très ancienne conviction selon laquelle le texte rédigé n'est finalement qu'un possible parmi d'autres qui devient une obsession.
Le texte en effet, dans sa progression d'équilibres provisoires en équilibres provisoires interrompue par des ruptures ponctuelles dans la chaîne de la narration, abandonne un nombre toujours croissant de développements possibles. Tous ces possibles finissent par faire sans cesse autour de lui comme une multitude spectrale...
Le point principal est d'admettre maintenant que l'opposition principale ne se joue plus comme auparavant entre le nécessaire et le contingent ( la plupart des critiques littéraires de la logique modale continuent de le croire) mais plutôt entre le possible et l'inattendu.
De sorte que la multitude des variantes possibles d'un texte peut désormais être saisie de façon entièrement différente.
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