Jürgen Habermas dans « L’avenir de l’espèce humaine. Vers un eugénisme libéral 2002 » argumente pour montrer que nous sommes entrés désormais dans une logique de l’auto-transformation de l’espèce qu’il faut interroger d’un point de vue politique.
Cependant, cette modification radicale de nos gènes, de notre manière d’être-ensemble jusqu’à nos institutions politiques, se substitue manifestement à ce que nous avons l’habitude d’appeler « Histoire », Histoire des nations, Histoire du monde... De sorte que le concept de « politique » semble se transformer également, renvoyant notre interrogation au processus de Changement généralisé que la pensée-métabole s’efforce de mettre au jour. Habermas reproche à Castoriadis de manquer l’angle politique de notre époque dans la mesure où il ignore l’espace de communication intersubjectif qui existe entre les hommes. Mais cet espace ne s‘est-il pas lui aussi entièrement transformé ? Et si elle existe encore, quelle finalité politique permet encore d’espérer réformer « l’espace public » à partir du moment où les transformations en cours modifient de concert et le concept même de finalité et celui d’histoire qui lui est affilié ?
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Jean-Philippe Pastor