Le numérique, c'est une épée de Damoclès pour le secteur du livre. Mais il vaut peut-être mieux préparer son arrivée, plutôt que de le craindre sans rien faire.
— Les éditeurs essayent de protéger leurs droits de propriété dans un univers immatériel et volatile sans contrôle réel sur les échanges hors commerce.
— Les diffuseurs cherchent à verrouiller les systèmes de distribution pour éviter une concurrence anarchique et incontrôlable.
— Les libraires (chaînes de magasins comprises) cherchent tout simplement à survivre à la dématérialisation de leur place dans le circuit de distribution.
Côté chiffres, l'état des lieux n'est pas mauvais, ni même catastrophique comme il peut l'être pour le secteur de la musique sur CD, de la vidéo sur DVD ou encore de la presse dont l'agonie n'en finit pas...
Les chiffres ne sont pas mauvais, mais ils ne sont pas bons non plus.
— Les ventes augmentent en nombre de références disponibles sur le marché, mais baissent en volume par titre.
— Seulement la moitié de la population en capacité de lire a acheté au moins un livre en 2007, et seulement 10% de cette même population en a acheté plus de dix.
— Les ventes se font pour un quart chez le libraire, pour un autre quart chez les grandes surfaces spécialisées (FNAC, Cultura, Virgin, etc.), pour un autre quart dans les supermarchés, et pour un dernier quart auprès de la VPC (France Loisirs). La vente en ligne atteint péniblement les 8% en 2007 et frise les 9% en 2008.
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Jean-Philippe Pastor
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