La représentation consiste dans la possibilité de rendre compte de l'objet, comme s'il était constitué par une pensée (une image), comme s'il était un noème dirait Husserl (phénoménologie).
Par la représentation, il s'agit en fait de réduire une réalité à son contenu visée. Puis afin d'être rationalisée, la représentation est de nouveau réduite en une unité cognitive échangeable, permettant la réplication au sein d'un milieu social de complexes mémiques, appelés par certains mémotypes.
Ces différentes réductions s'effectuent dans la sphère du Monde créé à partir des significations imaginaires de l'Epoque.
Or la signification ne peut pas correspondre à la représentation. Encore moins au grammè ou au mémotype...
Les significations imaginaires sociales n'existent pas à proprement parler sur le mode d'une représentation; elles sont d'une autre nature, pour laquelle il est vain de chercher une analogie dans les autres domaines de notre expérience. Comparées aux significations imaginaires individuelles, elles sont infiniment plus vastes qu'un phantasme et elles n'ont pas de lieu d'existence précis. Elles ne peuvent être saisies que de manière dérivée et oblique.
Elles ne dénotent rien, et connotent à peu près tout. Elles sont à l'origine de la culture social-historique d'une société donnée.
De fait, la grammatisation (ou la mémotisation) des éléments symboliques de notre société n'est autre que leur discrétisation programmée. Industriellement, technologiquement, cette opération sur les flux représentationnels permet la rationalisation du symbolique. Pour l'archive, la consignation, la rentabilité et les gains de productivité dans nos sociétés de réseaux.
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Jean-Philippe Pastor
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