On sait qu’à l’âge classique il n’y a pas de différence marquée entre les traités de rhétorique et les textes plus littéraires qu’écrivent les mémorialistes, les épistolières, les grands hommes de théâtre du Grand Siècle.
Ce n’est que lorsque la littérature se constitue comme domaine autonome un peu plus tard qu’une telle séparation s’effectue ; que les soigneuses mises en scène, la présentation élégantes des personnages légèrement esquissés et archétypement esquissés, les traits d’esprits sortent définitivement de l’espace rhétorique et de la réflexion textuelle.
Cependant, ce qui peu à peu devient une nouveauté, c’est de voir bientôt traiter chez les modernes un texte critique comme un texte littéraire à part entière…La ré-introduction actuelle d’éléments de rhétorique dans l’hypertexte nous met par conséquent dans une situation totalement inédite: nous n’en revenons pas au XVIIème siècle mais nous inaugurons un temps où la textualité joue tout autant de sa dimension rhétorique que de sa condition littéraire ; et ce d’une manière que même Mallarmé n’aurait jamais imaginée…
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Jean-Philippe Pastor